On ignore pourquoi Saint-Étienne est devenu le patron des Brassois. Saint-Étienne fut le 1er des martyrs. Il fut lapidé entre l’an 31 et 36. Les chrétiens enlevèrent le corps et l’enterrèrent en lieu sûr.
Le village célèbre le Saint 2 fois par an : le 26 décembre par un office et le 1er dimanche d’août, jour de la découverte des reliques au 5ème siècle. Cette fête d’été est devenue notre fête locale. On a célébré pendant longtemps la fête le 3 août puis elle a été renvoyée au 1er dimanche d’août.
2 oratoires et 2 chapelles dédiés à Saint-Étienne ont été érigés par les Brassois. La 1ère chapelle en ruines date du XIème siècle, l’autre de 1845.

Un oratoire se trouve sur le bord de l’ancien chemin de Bras à Saint-Maximin. Le second, qui date de 1818 est construit en bordure de la route de Bras à Saint-Maximin.
La tradition parle de défilés des "Cherpo" entre l’Allée et le Grand Jas. Il s’agissait de récompenser les «Jioi» qui seront décernés aux vainqueurs des jeux et qui consistent en «Taiolos», la ceinture provençale traditionnelle.
Précédés de fifres et de tambourins, les porteurs de cherpo fixés à l’extrêmité de perches ou de bambous agitent les taiolos comme des étendards. Les habitants et les invités se joignent au défilé, serpentant dans la plaine.
Pendant longtemps, les festivités duraient une semaine et aucun villageois ne ratait jamais la ‘‘bravade’’, procession jusqu’à la chapelle Saint-Étienne en dehors du village avec la bénédiction des sandwichs et de son petit rosé.